Hinterland

Le Port de San Pedro est le moteur du développement économique de son hinterland national.
Son existence a permis:

  • La création de milliers d’hectares de plantations industrielles et villageoises d’hévéa, palmiers à huile, cocotiers, citron, café et cacao; la boucle du cacao naguère à l’Est de la Côte d’Ivoire s’est déplacée au Sud-ouest (70% de la production nationale) ;
  • L'implantation de plusieurs unités industrielles concentrées principalement autour de l’agro-industrie, du bois, et produisant environ 65% du produit intérieur local (PIL). Le PIL per capita de la commune est deux fois supérieur à la moyenne nationale ;
  • La création d’emplois estimés à 40.000 ;
  • La création d'un réseau routier reliant le Port à son hinterland..

En outre, le Port de San Pedro offre les conditions techniques et économiques optimales pour l’exploitation des ressources du sous-sol de son hinterland, notamment :

  • Le fer du mont Klahoyo : 700 millions de tonnes à 33% de fer ;
  • Le nickel de Biankouma : 258 millions de tonnes à 1,5 % de nickel et 0,10% de cobalt .

L’étude de la construction d’un chemin de fer minéralier reliant le Port à son hinterland ouest est en cours au niveau de l’Etat en relation avec l’exploitation future de ces minerais. L’hinterland sous-régional présente également de grandes richesses économiques dont le Port de San Pedro est une porte d’exportation économique. Ce sont notamment :

  • Guinée forestière : bois, coton, fer du mont Nimba (2 milliards de tonnes à 64 % de fer) ;
  • Mali (sud-ouest): coton ;
  • Libéria (région forestière): bois, palmier à huile, hévéa.

Le Port de San Pedro est, par excellence, le port naturel de ces régions.

L’hinterland sous régional directement accessible à partir du port de San Pedro comprend le Burkina Faso, le Mali, le Liberia et la Guinée.
Le Burkina Faso et le Mali ont une économie similaire dominée par l’exportation du coton. En 2005, leur production de coton cumulée s’élevait à 1.181.000 tonnes et leurs populations estimées respectivement à 13.229.000 et 13.520.000 habitants.
Les importations du Mali et du Burkina Faso en 2005 étaient respectivement de 674 000 tonnes et de 491 000 tonnes environ, composées essentiellement de produits pétroliers (33%), de riz (25%), d’engrais et de produits chimiques (16%), de céréales (13%) et de véhicules (10%).
du Liberia et de la Guinée, en 2005, ont été respectivement de 680.000 m3 et 1.272.000 m3. En 2005, la production de caoutchouc naturel du Liberia a été de 117.000 tonnes.
Les importations du Liberia et de la Guinée en 2005 s’élevaient respectivement à 318 000 tonnes et 426 000 tonnes environ, majoritairement composées de produits pétroliers (31%), de riz (29%), de céréales (15%), d’engrais et de produits chimiques (10%) et de véhicules (7%).

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